"Le retard des pluies et la vague de froid ont fortement nui à certains produits agricoles, notamment les pommes de terre, outre leur impact indirect sur l’élevage de bétail", a dit Mohamed Saidi à la presse.
La Comader regroupe environ 35 associations professionnelles.
Si les conditions climatiques ne s’améliorent pas, a-t-il ajouté, "nous serons confrontés à une période de sécheresse".
Le Maroc dont l’agriculture dépend grandement du système d’irrigation souffre d’une baisse du volume d’eau disponible, passé de 2.500 à 900 mètres cubes actuellement pour chaque individu, a-t-il ajouté.
L’agriculture (17% environ du PIB) fait vivre environ 40% de la population du Maroc, pays qui a enregistré l’an dernier de très bonnes récoltes.
Les cultures de céréales et de sucre risquent en particulier d’être affectées par l’absence de pluies, même si la situation de l’agriculture n’a pas encore atteint un point "critique" dans ce pays de quelque 33 millions d’habitants, selon un responsable du ministère de l’Agriculture.