Cette évolution est due, selon le bulletin, à l’augmentation des dépenses de fonctionnement, des charges de la dette budgétisée ainsi que des dépenses d’investissement.
S’agissant des dépenses de fonctionnement, elles se sont avancées de 17,3 %, se chiffrant ainsi à 156,3 MMDH, dopées essentiellement par les traitement et salaires accaparant 80,3 MMH, contre 72,3 MMDH une année auparavant, soit une augmentation de 11,1 % en raison notamment de l’impact des recrutements et promotions opérés.
Les dépenses de matériel se sont élevées à 21,5 MMDH contre 17,5 MMDH, soit une hausse de 32 %, une évolution qui a marqué aussi les charges de la compensation qui ont avancé de 32 % (42,4 MMDH contre 32,1 MMDH).
Ce trend haussier a marqué également les charges en intérêts de la dette (intérieure/extérieure) qui se sont établies à 16,6 MMDH à fin octobre 2012, en hausse de 10,6¨%.
Les dépenses d’investissement ont, pour leur part, marqué une augmentation de 2,2 %, suite au déblocage d’un montant de 32,1 MMDH à fin octobre 2012, contre 31,5 MMDH un an auparavant. Ces dépenses tiennent compte du virement aux comptes spéciaux du trésor d’un montant de 6,9 MMDH.
Les engagements de dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement, se sont élevés, durant la même période, à 308 MMDH, soit un taux global d’engagement de 75 % contre 77 % à fin octobre 2011, tandis que le taux d’émission sur engagements s’est élevé à 86 pc soit le même niveau qu’un an auparavant.