Des officiers subalternes conduits par le capitaine Amadou Sanogo ont renversé mercredi le président Amadou Toumani Touré, alias ATT, en l’accusant de laxisme à l’égard de la rébellion touareg dans le Nord.
«Nous les avons prévenu que cela ne marcherait pas et que le retour à un ordre constitutionnel ne souffre d’aucune condition», a indiqué samedi par téléphone l’émissaire de l’ONU.
Selon ce dernier, les chefs de la junte militaire ne disposent de calendrier pour restituer le pouvoir aux civils. «Le temps ne joue pas pour eux. Plus ils resteront (au pouvoir), plus cela sera compliqué. C’est le message», a-t-il ajouté.