Les festivités, marquant le 35e anniversaire de la chute du « mur de la honte », qui a ouvert la voie à la réunification de l’Allemagne, se poursuivront dimanche dans la capitale du pays.
Elles interviennent dans un contexte économique difficile, qui a précipité dans son sillage une crise politique, avec l’éclatement de la coalition gouvernementale, pour que se diriger vers des élections anticipées.
Le chancelier allemand, le social-démocrate Olaf Scholz, a limogé mercredi son ministre des Finances, le président du parti libéral (FDP), un des trois partis formant la coalition gouvernementale en Allemagne « feu tricolore », avec le SPD et les Verts.
Cette décision a eu comme conséquence directe la fin d’une coalition gouvernementale déjà en difficulté, en raison notamment de la politique économique de l’Allemagne, première puissance en Europe, qui cherche en vain à relancer une économie en plein marasme.
Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a assisté à Berlin à une cérémonie commémorant la chute du mur, célébrée cette année sous le slogan : « préserver la liberté ».
Plusieurs activités ont été organisées partout dans la capitale, avec des concerts musicaux et des expositions de photos et d’objets historiques dans les musées.
Plusieurs milliers d’affiches, de panneaux et de banderoles, symbolisant les idéaux et les valeurs incarnés par la chute du mur, sont également exposés pour la circonstance le long du tracé du mur sur une distance de 4 km.
Ces festivités ont attiré plusieurs milliers de personnes sorties faire la fête dans les rues de la capitale, bravant la vague de froid qui commence à s’installer dans le pays, annonçant un hiver beaucoup plus rude que les années précédentes.