L’augmentation du risque est particulièrement marquée chez les femmes qui ont travaillé de nuit plus de 4 ans ou celles qui ont souvent alterné le rythme de jour et de nuit, avec moins de 3 nuits travaillées par semaine, indique l’étude, soulignant que les horaires de nuits ou décalés augmentent également le risque de souffrir de troubles digestifs, de dépression et de problèmes cardiovasculaires.
Pour mener cette étude, l’équipe scientifique a suivi 1234 femmes qui ont eu un diagnostic de cancer du sein entre 2005 et 2007 et un groupe témoin de 1317 femmes. Sur l’ensemble de la cohorte, 11% ont travaillé de nuit à un moment donné de leur carrière