Le monde des sports en deuil après le décès de la Princesse Lalla Amina

Avec le décès, jeudi soir, de la Princesse Lalla Amina, la famille royale et avec elle le peuple marocain perd une militante engagée dans la promotion du sport national, notamment les arts équestres et l’olympisme.

Le monde des sports en deuil après le décès de la Princesse Lalla Amina
La défunte a été pendant des décennies une figure emblématique des sports équestres marocains, à travers notamment l’organisation de la Semaine du cheval et le parrainage d’autres compétitions et activités liées à la plus belle conquête de l’homme : le cheval.

La Princesse Lalla Amina a présidé aux destinées de la Fédération Royale Marocaine des sports équestres depuis 1999. Elle était aussi présidente du jury des concours nationaux des sauts d’obstacles et entraîneur de l’équipe nationale marocaine d’équitation. Elle a à ce titre marqué de son empreinte les sports équestres au Maroc en réussissant un mariage parfait entre les arts équestres ancestraux du Royaume et les aspects modernes de l’équitation.

Le sport national a été également marqué par le rôle déterminant de Son Altesse royale à la tête du Special Olympics Maroc. L’apport de la regrettée au mouvement Spécial Olympics a été particulièrement salué au plan international, avec l’octroi en 2004 à Son Altesse royale du prix du Spécial Olympics international et son élection en tant que première dirigeante sportive en Afrique.

De même, la Princesse Lalla Amina s’était employée au développement du sport des handicapés mentaux au Maroc et dans toute la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.

L’intérêt de Son Altesse Royale en faveur de cette catégorie sociale s’est manifesté par sa présidence de la deuxième session des jeux du spécial olympics de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, tenue à Rabat en 2000, par le développement des programmes du spécial olympics Maroc à travers l’organisation de la coupe du Trône de football, la coupe Lalla Amina de football, le soutien aux différentes disciplines sportives dans le but d’augmenter le nombre de pratiquants, d’encadrants et de volontaires, en plus des programmes parallèles dans les domaines sociaux, éducatifs et de santé.

Cet engagement répondait au souci de la princesse Lalla Amina de réussir à insérer avec succès, par le sport, les handicapés mentaux dans leur environnement social et éviter leur marginalisation.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite