Les auteurs du coup d’Etat doivent faire marche arrière pour rétablir l’ordre constitutionnel et restaurer la démocratie dans le pays, a ajouté M. Djalo Pires lors d’une conférence de presse.
Jeudi dernier à New York, M. Djalo Pires s’était déjà adressé au Conseil de sécurité des Nations unies pour demander l’envoi d’une force d’interposition en Guinée-Bissau, initiative défendue par l’ensemble des pays lusophones.
Le Conseil de sécurité de l’ONU, qui a exprimé samedi dernier sa ferme condamnation du coup d’Etat, a demandé le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et menacé les putschistes de sanctions ciblées si le pouvoir civil n’est pas rétabli.
Le 12 avril dernier, l’armée a pris le pouvoir en Guinée-Bissau, une ancienne colonie portugaise.
Lors de ce coup d’Etat, survenu entre les deux tours de la présidentielle, le président intérimaire Raimundo Pereira et le Premier ministre Carlos Gomes Junior ont été arrêtés.