Le gouvernement déchu de Guinée Bissau défend la présence d’une force internationale

Le gouvernement déchu de Guinée Bissau, renversé par un coup d’Etat le 12 avril dernier, a de nouveau défendu lundi l’envoi d’une force militaire d’interposition et de stabilisation.  »L’ancien pouvoir demande notamment  »l’envoi d’une force militaire d’interposition et de stabilisation avec un mandat vaste et une durée large qui assure la protection des institutions de la République », a affirmé le ministre Bissau guinéen des Affaires étrangères Mamadou Djalo Pires, dans une  »déclaration du gouvernement légitime de Guinée-Bissau », lue à l’ambassade de son pays à Lisbonne.

Les auteurs du coup d’Etat doivent faire marche arrière pour rétablir l’ordre constitutionnel et restaurer la démocratie dans le pays, a ajouté M. Djalo Pires lors d’une conférence de presse.

Jeudi dernier à New York, M. Djalo Pires s’était déjà adressé au Conseil de sécurité des Nations unies pour demander l’envoi d’une force d’interposition en Guinée-Bissau, initiative défendue par l’ensemble des pays lusophones.

Le Conseil de sécurité de l’ONU, qui a exprimé samedi dernier sa ferme condamnation du coup d’Etat, a demandé le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et menacé les putschistes de sanctions ciblées si le pouvoir civil n’est pas rétabli.

Le 12 avril dernier, l’armée a pris le pouvoir en Guinée-Bissau, une ancienne colonie portugaise.

Lors de ce coup d’Etat, survenu entre les deux tours de la présidentielle, le président intérimaire Raimundo Pereira et le Premier ministre Carlos Gomes Junior ont été arrêtés.

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