Le Brésil fait coup double

Suite de nos rétros sur 80 ans de tournoi mondial : Chili 1962. 2e trophée consécutif pour le Brésil. La France est absente.

Le Brésil fait coup double
Jusqu’au coup d’envoi de la Coupe du monde le 11 juin prochain, notre site vous propose de revivre 80 ans de tournoi mondial, avec dix-huit rétros. Septième numéro : 1962, au Chili. Deuxième trophée consécutif pour le Brésil. La France est absente.

Quatre ans après son triomphe de 1958, le Brésil signe le doublé et présente au monde entier un nouveau génie du ballon rond, Amarildo. Cette année là, l’édition sera une des plus festives mais également une des plus violentes. La France, demi-finaliste en Suède, ne parvient pas à se qualifier. A l’inverse de l’Italie, mais qui ne fera qu’un aller-retour au Chili, rapidement battue par le pays organisateur (2-0). Elle termine à neuf un match saccagé par une série de pugilats, de tacles abominables. Hélas, cette épidémie de violence va gâcher une grande partie de cette Coupe du monde 1962. En revanche, le public, la gentillesse et l’accueil chilien vont faire de ce tournoi le plus festif, le plus chaleureux de l’après-guerre.

La Yougoslavie, qui termine quatrième, présente cette année-là, l’un des plus beaux quatuors offensifs de l’histoire de la Coupe du monde. Sekularac, Jerkovic le meilleur buteur de l’épreuve (5 buts), Galic et le jeune Skoblar, futur star de l’OM, forment l’attaque yougoslave. Dans la ville de sable d’Arica, le sirocco va souffler dans les buts du meilleur gardien du monde, le Soviétique Lev Yachine. Il commet deux énormes bourdes qui permettent au Chili de battre et d’éliminer l’URSS 2-1.

Dans chaque ville et à toute heure naît un génie du football au pays de la samba. Pelé, blessé, ne jouera pas contre l’Espagne un match qualificatif pour les quarts de finale. Qu’à cela ne tienne, l’entraîneur Moreira fait appel au jeune Amarildo, tête brûlée de Botafogo. C’est sa toute première apparition dans la Seleçao. Il va marquer les deux buts de la victoire brésilienne (2-1).

La finale oppose à Santiago, le tenant du titre le Brésil à la Tchécoslovaquie. Les Tchèques possèdent dans leurs rangs un véritable artiste en la personne de Josef Masopust qui va d’ailleurs remporter le Ballon d’Or France Football en fin d’année. Le stratège du Dukla Prague ouvre la marque pour la Tchécoslovaquie mais Amarildo lui réplique dans la foulée, deux minutes plus tard. La mi-temps est sifflée sur le score de un partout. Mais Zito puis Vava offrent un avantage irrémédiable au Brésil. Les Sud Américains deviennent Bi Campeao tout comme Pelé (qui ne joue pas la finale), Vava, Garrincha, Zagalo, Gilmar, Djalma et Nilton Santos. La Tchécoslovaquie perd sa deuxième finale après celle de 1934 contre l’Italie.

1. Jerkovic (YOU) 5 buts
2. Garrincha (BRE), Vava (BRE), L. Sanchez (CHI), Albert (HON), Ivanov (URSS) 4 buts
7. Amarildo (BRE), Tichy (HON) 3 buts

32 matches, 89 buts, 7 pénalties (et transformés) 2 expulsions.

25 septembre 1960
(Helsinki) Finlande – France : 1-2

11 décembre 1960
(Colombes) France – Bulgarie : 3-0

28 septembre 1961
(Parc des Princes) France – Finlande : 5-1

12 novembre 1961
(Sofia) Bulgarie – France : 1-0

16 décembre 1961
(Milan) Bulgarie – France : 1-0 (match d’appui)

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