Dans un document sur la loi des Finances 2022, la même source a fait savoir que l’amélioration du taux de croissance serait renforcée par l’impulsion de l’investissement, l’incitation des secteurs de production à forte valeur ajoutée outre une adaptation plus appropriée de l’économie nationale à la conjoncture exceptionnelle.
Le principal défi pour l’économie du pays n’est autre que la préservation des équilibres financiers, avec pour ambition majeure de réussir un rapport budgétaire équilibré, à l’horizon 2026, a expliqué le ministère des Finances. « Ainsi, le gouvernement oeuvrera à améliorer les ressources propres de l’Etat de 6,1%, durant la période 2022-2024. Mieux encore, les ressources globales de l’Etat passera de 48,8 milliards de dinars, dont 62,5% de recettes budgétaires en 2020, à 57,3 milliards de dinars (1 euro = 3,3 dt) en 2022, et 61,6 milliards de dinars (dont près de 66,7% de recettes budgétaires), en 2024 », d’après les chiffres officiels du ministère des Finances.
Parmi les défis figure la rationalisation des charges budgétaires, en premier lieu la masse salariale, qui devrait se replier de façon progressive, à 14,4% du PIB en 2024 contre 16,4% du PIB, en 2020.
Du côté des dépenses de subvention, le ministère des Finances prévoit une baisse pour passer de 3,8% du PIB en 2020 à 2,1% du PIB en 2024.
Les dépenses de gestion seront évaluées à 2 milliards de dinars en 2024 contre près de 2,3 milliards de dinars en 2020, alors que les dépenses de l’investissement seront en hausse pour se situer à 4,5 milliards de dinars en 2026, contre 4,1 milliards de dinars en 2020.
Quant au déficit budgétaire de l’Etat tunisien, il sera apaisé progressivement pour passer de 8,9% du PIB en 2020 à 6,2% du PIB en 2022 et en 2023, avant de se réduire à 5,3% du PIB en 2024.