Elle a ajouté que le processus de mise en place de ce mécanisme a déjà débuté et que sa gestion sera confiée à la commission nationale des Droits de l’Homme, eu égard à son indépendance vis-à-vis des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire et sa conformité avec la déclaration de Paris portant création des commissions nationales des droits de l’Homme.
Et le commissaire d’ajouter que cette institution sera créée en vertu d’une loi qui interdit son adhésion aux départements et instances de l’Etat et lui garantit la personnalité morale et l’autonomie financière.
Elle a indiqué que les membres de cette structure seront nommés par un décret présidentiel et jouissent d’une immunité totale afin d’exercer leur travail en toute liberté et ne reçoivent dans l’exercice de leur mission aucun ordre de qui que ça soi.
»Toutes ces procédures seront inclues dans la loi créant la structure et seront suffisamment examinées lors d’un atelier national de concertation destiné à sa validation », a-t-elle conclu.