La France salue le rôle des femmes dans le processus de transition démocratique en Tunisie et en Egypte

A l’occasion de la célébration, ce mardi, de la journée internationale des droits des femmes, la France salue le rôle que les femmes jouent dans les processus de transition démocratique, notamment en Tunisie et en Egypte, a indiqué le ministère français des Affaires étrangères.

La France salue le rôle des femmes dans le processus de transition démocratique en Tunisie et en Egypte
La journée internationale des droits des femmes est "marquée cette année par les transitions démocratiques que connaissent notamment la Tunisie et l’Egypte. La France salue le rôle que les femmes ont joué dans les événements qui ont permis ces transitions", a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay lors d’un point de presse.

La France "appelle de ses voeux une pleine participation des femmes dans les processus politiques en cours", a ajouté Bernard Valero.

"La revendication par les femmes de leurs droits – civils, politiques, économiques, sociaux, culturels – est un phénomène qui a pris un essor particulier il y a une centaine d’années, en Europe et aux Etats-Unis. Ainsi, certains en tirent des arguments pour réduire cette aspiration à un phénomène purement occidental alors que la revendication de la dignité humaine et de l’égalité est universelle", a-t-il souligné.

"Au-delà des spécificités de chaque société, de chaque culture, l’inégalité et l’oppression n’ont pas d’autres fondements que la force de l’habitude ou la force tout court", a-t-il ajouté, notant que "les droits de l’Homme sont une conquête collective, dans laquelle la France continue de jouer un rôle essentiel".

Rappelant les nombreuses initiatives soutenues par la France, notamment en faveur des droits des femmes et de la lutte contre les violences, le porte-parole a indiqué qu’en mai prochain la France signera "une convention dans le cadre du Conseil de l’Europe pour nous donner de nouveaux moyens pour lutter contre les violences, y compris en luttant contre les mariages forcés".

Enfin, la création d’ONUFEMMES, et la nomination à sa tête de l’ancienne présidente du Chili Michelle Bachelet, représente "une réelle opportunité de renforcer nos efforts collectifs en faveur l’amélioration des droits des femmes dans le monde et la lutte contre les formes de discriminations et de violences faites aux femmes qui sont également des enjeux majeur du développement", a-t-il conclu.

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