"Au moment où la situation financière de l’Autorité palestinienne est tendue, ces fonds sont une contribution au paiement des salaires des fonctionnaires", a idéclaré lundi le porte-parole du quai d’Orsay, Bernard Valéro.
"Nous considérons que le gouvernement palestinien actuel, sous la direction de Salam Fayyad, présente toutes les garanties nécessaires en matière de transparence des finances publiques et de bonne utilisation de l’aide internationale. Nous attendons de tout futur gouvernement palestinien que ces garanties soient maintenues", a-t-il ajouté.
"Le versement de ces 10 millions d’euros intervient à un moment critique. Nous invitons l’ensemble des donateurs à poursuivre leurs efforts d’aide budgétaire de la même manière", a souligné M. Valéro.
"Nous nous félicitons à cet égard de la récente décision de la Commission européenne d’approuver le principe d’une allocation supplémentaire de 85 millions d’euros à l’Autorité palestinienne", a-t-il conclu.
Il est en outre crucial qu’Israël s’abstienne de gestes unilatéraux et continue à reverser à l’Autorité palestinienne le produit des taxes qui lui reviennent de droit, en vertu du protocole de Paris. Nous déplorons la suspension du dernier versement. Celle-ci est préjudiciable à la poursuite des réformes et de la mise en place des institutions palestiniennes sous l’autorité du président Abbas.