La Belgique prolonge de six mois sa participation à la guerre contre l’Etat islamique

La Belgique poursuivra sa participation à l’opération « Desert Falcon » de lutte contre l’Etat islamique en Irak pour les six premiers mois de 2015, a annoncé le ministre de la Défense, Steven Vandeput.

Cette prolongation s’inscrit dans le cadre d’un planning d’engagement opérationnel que le ministre, auditionné lundi en Commission de la Chambre des représentants, proposera au gouvernement et qu’il présentera au parlement.

Ce planning d’engagement, élaboré par le nouveau gouvernement de Charles Michel, prévoit aussi la participation en 2015 à l’opération Resolute Support Mission (RSM) en Afghanistan, une mission chargée de poursuivre la formation des forces de sécurité afghanes, mais également à l’"EU Training Mission" au Mali, à la mission de l’Otan de protection de l’espace aérien des pays Baltes et aux programmes de partenariat militaires en Afrique.

Par contre, la Belgique a décidé de retirer ses casques bleus du Sud-Liban, où ils assumaient essentiellement une mission de déminage.

Dans le cadre de la guerre contre l’Etat islamique, la Chambre des représentants avait approuvé, le 26 septembre dernier, à une large majorité une résolution autorisant le gouvernement en affaires courantes à engager six chasseurs-bombardiers F-16 et 120 militaires pour une durée initiale d’un mois dans la lutte contre l’EI en Irak, mais susceptible d’être prolongée.

Ensuite, le nouveau gouvernement avait décidé de prolonger cette mission jusqu’au 31 décembre 2014, tout en excluant d’intervenir en Syrie ou d’envoyer des troupes au sol.

Les chasseurs-bombardiers belges sont basés en Jordanie, d’où ils ont déjà mené plusieurs missions et frappes aériennes, notamment à l’ouest de Bagdad.

La résolution initiale du parlement belge demandait au gouvernement de "participer pour la durée d’un mois activement à la lutte internationale contre l’EI dans le respect de l’article 51, au chapitre sept, de la charte des Nations unies qui autorise la légitime défense, individuelle ou collective, dans le cas où un Etat membre de l’ONU fait l’objet d’une agression armée".

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite