"Un contrôle intelligent des réseaux sociaux est préférable à leur blocage total", a expliqué Esmail Ahmadi Moghadam au quotidien 7sobh. Ce "logiciel intelligent" permettrait d’éviter les inconvénients des réseaux sociaux "tout en profitant de leurs aspects utiles", a-t-il ajouté, sans donner de détail.
Facebook, Twitter, YouTube et de nombreux autres sites de partage, de même que des dizaines de milliers de sites internet, sont censurés en Iran depuis les grandes manifestations de l’opposition réformatrice après la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009.
Les opposants avaient largement utilisé les réseaux sociaux pour mobiliser leurs partisans, dans un pays qui compte 36 millions d’internautes pour 75 millions d’habitants.
Les déclarations de M. Ahmadi Moghadam sur un usage "intelligent" des réseaux sociaux interviennent peu après l’apparition mi-décembre sur Facebook d’une page vraisemblablement officielle dédiée au Guide suprême iranien, Ali Khamenei, qui a attiré des milliers d’internautes.