"L’Espagne n’a pas besoin d’un sauvetage, mais elle a besoin que les doutes sur l’avenir de l’euro se dissipent", a précisé le ministre dans une déclaration dont se fait, mercredi, les médias locaux.
Après l’adoption de plusieurs mesures orientées à garantir l’irréversibilité de l’euro comme l’union bancaire, l’union fiscale et le deuxième programme relatif à l’aide à la Grèce, la prime de risque de la dette souveraine espagnole a connu une baisse significative, a insisté De Guindos.
En dépit de la conjoncture économique difficile, a-t-il poursuivi, la compétitivité de l’économie espagnole est en croissance dans les marchés internationaux.
La crise de la dette ne cesse d’accroître en Espagne. La Banque d’Espagne a annoncé récemment que la dette publique du pays avait atteint un nouveau record historique en septembre, à 77,4 pc du PIB.
D’après l’institution, ce chiffre s’explique par une hausse tant au niveau de l’administration centrale (61,2 pc du PIB) qu’au niveau des 17 régions autonomes (15,9 pc du PIB).