"Il y a des discussions en cours sur la possibilité de l’établissement d’un tel groupe", qui réunirait "les acteurs clés au niveau international et régional", a déclaré M. Annan aux journalistes après une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur la crise syrienne.
Ces acteurs auraient une "influence sur l’une ou l’autre partie, (gouvernement et opposition)", a poursuivi M. Annan, expliquant que ce groupe pourrait par exemple suggérer une "feuille de route" pour aider à une sortie de crise.
Une"idée" qualifiée de "valable" par le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, soulignant qu’il était encore trop tôt pour savoir quels pays prendraient part à ce groupe.
Interrogé sur l’Iran, M. Annan a souhaité que ce "pays important" dans la région puisse participer à "la résolution de la crise syrienne".
Une idée aussitôt rejetée par l’ambassadrice US à l’ONU, Susan Rice, pour qui l’Iran "est partie du problème en Syrie" et n’a "jusqu’à présent pas démontré sa disposition à contribuer de manière constructive à une solution pacifique".
Mercredi, le quotidien US "The Washington post" qui avait évoqué pour la première fois cette nouvelle proposition, avait précisé que ce groupe qui comprendrait, entre autres pays, la Russie et l’Iran, proposera une feuille de route pour une transition politique.
Ce groupe de contact comprendrait en outre la Chine, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, en plus de l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie.