Cette nouvelle série de violences survient au moment où le pays traverse une grave crise politique opposant le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki à la minorité sunnite.
Al-Maliki fait l’objet d’un vaste mouvement de contestation depuis l’arrestation fin décembre de gardes du corps d’un ministre sunnite. De plus, ses alliés au gouvernement l’accusent depuis plus d’un an d’accaparer le pouvoir.
L’attaque la plus meurtrière s’est déroulée dans la ville de Kirkouk (nord), revendiquée par la région autonome du Kurdistan et le gouvernement central. Au moins cinq personnes y ont été tuées et 18 autres blessées, lorsque deux voitures piégées ont explosé, ciblant les forces de police.
Près de Baqouba (60 km au nord de Bagdad), près d’un terrain de football, un attentat à la voiture piégée a fait trois morts et 17 blessés.
Au sud de Kirkouk, un conseiller municipal et un employé de la compagnie pétrolière publique "North Oil" ont été tués par des inconnus.
A Taji, au nord de la capitale, deux personnes sont mortes dans l’attaque d’une agence immobilière, au moment où un employé du ministère de l’Agriculture a été tué par des hommes armés au sud de Bagdad.
