Incertitude sur le sort de la journaliste Edith Bouvier à Homs: Sarkozy s’excuse des informations « imprécises »

Incertitude sur le sort de la journaliste Edith Bouvier à Homs: Sarkozy s
Le président français Nicolas Sarkozy est revenu mardi sur ses propos où il confirmait l’arrivée au Liban de la journaliste française Edith Bouvier, gravement blessée à Homs (Syrie), s’excusant pour avoir livré des informations "imprécises" sur son sort.

"Il n’est pas confirmé que Mme Bouvier est aujourd’hui en sécurité au Liban", a-t-il déclaré depuis Montpellier (Sud de la France) où il effectuait un déplacement dans le cadre de la campagne présidentielle.

M. Sarkozy s’était félicité auparavant de la fin du "cauchemar" de la journaliste du quotidien français +Le Figaro+, avec son rapatriement au Liban, affirmant que "cela n’avait pas été des négociations extrêmement faciles, vraiment pas".

Mais peu après, la direction du Figaro a infirmé cette information, soulignant que la journaliste "n’est pas au Liban mais toujours en Syrie" et qu’"il est faux de dire qu’elle est +saine et sauve au Liban+".

"C’est vrai que nous travaillons sur cette exfiltration, mais pour l’instant, je ne peux pas vous la confirmer. Tout à l’heure j’ai été imprécis, je m’en excuse auprès de vous", a déclaré le président français à l’adresse des journalistes.

A la question de savoir si la journaliste se trouvait toujours à Homs, M. Sarkozy a répondu : "Je ne peux rien dire, je m’excuse, la situation est extrêmement complexe".

"Les communications avec Homs sont très difficiles à obtenir (…) Il y a beaucoup de difficultés à joindre tout le monde et je ne voudrais pas vous dire des choses qui ne seraient pas parfaitement vérifiables", a-t-il expliqué.

Le président français avait évoqué la veille "l’amorce d’une solution" pour l’évacuation de la journaliste française ainsi que du photographe britannique Paul Conroy du Sunday Times, déjà arrivé au Liban.

Tous deux avaient été blessés mercredi dernier lors d’un bombardement de l’armée syrienne contre un centre de la presse à Homs, qui a fait deux morts parmi les journalistes, le Français Rémi Ochlik et l’Américaine Marie Colvin.

La France avait aussitô t condamné cet "acte de barbarie" en tenant le régime syrien pour "responsable et comptable" de ce drame.

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