Le premier tour, le 28 novembre, a été marqué par des accusations de fraude à grande échelle et des violences, ce qui a poussé les Frères musulmans, principale force d’opposition du pays, et le parti libéral Wafd, premier parti laïque, à se retirer du processus électoral. Ce scrutin législatif se tient à un an d’une élection présidentielle, dans un climat d’incertitude sur la succession possible de M. Moubarak, 82 ans dont 29 au pouvoir.
Le chef de l’Etat n’a toujours pas fait savoir s’il se présenterait, mais laisse à son entourage le soin de dire qu’il pourrait effectuer un nouveau mandat.