« Dropped »: Candeloro et Bernard sous le choc
Enfermés dans leur hôtel situé à 35 km du lieu de l’accident, les deux sportifs se sont confiés à l’AFP et à France 2.
"On n’avait pas d’eau, pas d’extincteur. C’était au milieu de broussailles. Tout est allé très vite. Nos amis, surtout ceux qui avaient les yeux bandés, ils n’ont pas pu souffrir. On espérait trouver des survivants mais c’est pas ce qu’on a trouvé", a déclaré Alain Bernard à l’AFP.
"On se rend compte qu’on aurait pu y passer", poursuit Philippe Candeloro sur France 2. "Quand je suis parti dans cette aventure, j’avais plus peur d’être piqué par un serpent que de tomber d’un hélicoptère."
Alain Bernard parle d’une "profonde injustice". "Pourquoi eux, pourquoi maintenant, pourquoi comme ça?", se demande le nageur français, les larmes aux yeux.
"On était en train de devenir des supers copains", glisse Philippe Candeloro inconsolable. "Pour la production, la sécurité était une priorité. On pouvait à peine se faire une égratignure. On a retardé de six heures une expédition car les pilotes disaient que les conditions n’étaient pas optimales pour voler. C’était pas des cow-boys."