Mais de meilleures relations entre l’Eglise et Al-Azhar, la plus haute autorité de l’islam sunnite au Caire, dépendront de la position du futur pape sur le monde musulman, selon eux.
"La reprise des relations avec le Vatican dépend de la nouvelle atmosphère créée par le futur pape", affirme Mahmoud Azab, conseiller du grand imam d’Al-Azhar Ahmed al-Tayyeb pour les questions inter-religieuses.
"L’initiative est maintenant entre les mains du Vatican", souligne-t-il.
En 2006, Benoît XVI avait provoqué une brouille avec le monde musulman en citant un empereur byzantin décrivant le prophète Mahommed comme propageant des idées "mauvaises et inhumaines" par la violence.
L’influent théologien qatari d’origine égyptienne Youssef al-Qaradaoui a indiqué que son Union internationale des oulémas musulmans boycottait le pape depuis ses déclarations de 2006.
"Maintenant, Dieu a voulu que nous reprenions le dialogue, après l’élection d’un nouveau pape", dit-il en se disant "optimiste".