Attentat pendant le discours de victoire de Pauline Marois à Montréal, un mort

Attentat pendant le discours de victoire de Pauline Marois à Montréal, un mort
Le discours de victoire de Pauline Marois, chef du Parti québécois (PQ) élue, mardi soir, à la tête de la province canadienne francophone, a été perturbé par un homme armé qui a rapidement été maîtrisé par les policiers, non sans avoir d’abord ouvert le feu, tuant une personne et blessant une autre.

Le discours de la nouvelle première ministre a été interrompu de façon abrupte, par ses gardes du corps, alors qu’un bruit assourdissant a retenti au Métropolis, et un incendie s’est déclaré non loin du lieu de rassemblement des militants du parti, selon des images retransmises en direct par des chaines de télévisions locales.

Attentat pendant le discours de victoire de Pauline Marois à Montréal, un mort
Menotté, cagoulé, un homme a été interpellé par la police de Montréal.

"Aux environs de minuit, un homme dans la cinquantaine a pénétré par l’arrière à l’intérieur du Métropolis et ouvert le feu sur deux personnes", a indiqué le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) Dany Richer. Cet incident est survenu alors que Mme Marois venait de déclarer que "l’avenir du Québec, c’est de devenir un pays souverain".

Pauline Marois, qui avait un moment quitté le podium, est assez vite revenue dans la salle, rassurante et posée, et a poursuivi son discours.

"Un nouvel épisode de notre existence commence", avait déclaré la première ministre du Québec devant un parterre de partisans en liesse, souhaitant que ce soit l’occasion pour tous de retrouver la fierté comme peuple.

Dans son discours, Pauline Marois a invité les autres partis à l’Assemblée nationale à mettre de côté les divisions, pour se rassembler sur l’essentiel. Promettant elle-même d’être à l’écoute, car, selon elle, l’essentiel unit les élus, soit une fidélité commune à la cause du Québec.

Au reste du Canada, cependant, c’est avec fermeté que la chef du PQ a promis qu’en tant que Nation, le Québec entend prendre les décisions qui le concernent. "On veut un pays et nous l’aurons", a-t-elle dit.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite