Algérie: la persistance de déficits budgétaires élevés va engendrer des besoins de financement sans précédent, selon le FMI

Selon les conclusions d’une mission du FMI sur la situation économique en Algérie, la persistance de déficits budgétaires élevés à moyen terme va engendrer des besoins de financement sans précédent, épuiser réserves de change, et présenter des risques pour l’inflation, la stabilité financière et le bilan de la banque centrale.

La mission du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Geneviève Verdier, s’est entretenue avec les autorités algériennes du 13 septembre au 3 octobre 2021.

Dans ses conclusions, le FMI souligne que la capacité des banques à prêter au reste de l’économie est fortement entravée, impactant négativement la croissance.

La mission recommande un ajustement général, qui doit être entamé en 2022 et s’échelonner sur plusieurs années pour maintenir la viabilité de la dette, et être étayé par des politiques visant à améliorer le recouvrement des recettes et la réduction des dépenses.

Selon le FMI, le financement monétaire devrait être interdit afin d’endiguer l’augmentation de l’inflation et l’épuisement rapide des réserves de change, tout en diversifiant les sources de financement budgétaire y compris à travers le recours à l’emprunt extérieur.

 

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