Algérie: 12ème round de négociations d’adhésion à l’OMC mardi à Genève

Une délégation algérienne de haut niveau participe, à partir de mardi à Genève, au 12ème round de négociations d’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a-t-on indiqué de source officielle.

La délégation, conduite par le ministre du Commerce Mustapha Benbada, devra apporter des réponses à des Etats membres se rapportant notamment aux "offres algériennes révisées relatives à l’accès au marché des biens (offres tarifaires) et celui des services", a-t-on précisé de même source.

La partie algérienne, qui souhaitait la tenue de ces pourparlers avant la 9ème conférence ministérielle de novembre dernier à Bali (Indonésie), mise sur la nouvelle réunion pour convaincre les pays membres de la nécessité d’appuyer son intégration au système du commerce multilatéral. L’Algérie a consenti "des efforts considérables" durant l’année 2013 et "nous nous attendons à des échos positifs de la part des membres du groupe de travail" en charge de ce dossier, a souligné M. Benbada dans une déclaration à l’agence APS.

Il a souhaité pouvoir "voir plus clair" au terme des nouvelles négociations en vue "d’établir une véritable feuille de route avec des échéances bien précises pour pouvoir conclure les négociations devant aboutir à l’accession de notre pays à l’OMC".

Cependant, une candidate à la prochaine élection présidentielle dans le pays, Louisa Hanoune, a exigé "la mise à l’arrêt" du processus en cours, du fait que cette adhésion favorisera le  »retour à la privatisation » et à la  »précarisation » des familles algériennes.

Lors du 11ème round, en avril dernier, l’Algérie avait obtenu le soutien de 34 sur une quarantaine de pays membres du groupe de travail, dont les groupes arabe, africain et asiatique, ainsi que certains pays d’Amérique latine.

L’Algérie a entamé le processus d’adhésion à l’OMC en 1987, date de dépôt de sa demande officielle d’adhésion à l’accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), suppléé par l’OMC.

Les négociations n’avaient débuté de façon concrète qu’après la présentation par l’Algérie de son agenda sur le commerce extérieur, en juillet 1996, et la tenue de la première réunion du groupe de travail, en avril 1998.

Le point d’achoppement des négociations est essentiellement lié à la question de la double tarification du gaz (un tarif subventionné pour les besoins domestiques et un autre aligné sur le cours mondial pour le marché extérieur), à la libéralisation des services et aux barèmes douaniers.

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