"Il y avait très peu de français sur cette base particulièrement étendue, à 1.600 km au sud d’Alger", a déclaré le ministre français de l’Intérieur.
"Nous avons des nouvelles de deux d’entre eux qui sont revenus. Pour ce qui concerne les deux autres, s’il y en avait deux autres, nous n’avons pas à ce stade plus d’informations. Nous espérons en avoir dans la matinée", a-t-il ajouté.
Manuel Valls a dit ne pas savoir si l’opération des forces algériennes contre le commando djihadiste était terminée.
Il a ajouté qu’il n’entendait pas porter de jugement sur la façon dont elle avait été menée, alors que des informations font état d’une trentaine de morts parmi les otages.
"S’il y a un pays qui a été frappé par le terrorisme, c’est l’Algérie", a-t-il déclaré. "Donc moi je veux aussi saluer l’engagement des Algériens (…) J’invite à la prudence quant aux commentaires et à la critique."
Le ministre de l’Intérieur a dit ne pas avoir d’information sur la présence dans le commando djihadiste d’un ressortissant français. Mais il a confirmé que quelques français, "très peu", étaient effectivement allés faire le djihad au Sahel. "Ils sont évidemment surveillés par nos services de renseignement", a-t-il dit.
Le ministre de l’Intérieur a par ailleurs confirmé qu’il existait une menace terroriste en France. "Nous devons redoubler de vigilance", a-t-il poursuivi. "Je ne dis pas que la France va être frappée, je dis qu’il faut être vigilant, absolument vigilant."