Dans la matinée, le président égyptien Abdel Fattah al Sissi, dont le pays sert de médiateur dans cette nouvelle crise, avait réaffirmé que le projet de cessez-le-feu proposé par son pays constituait une "réelle chance" de mettre fin aux hostilités dans la bande de Gaza mais souligné qu’une perte de temps ne pouvait que compliquer la situation.
"L’initiative égyptienne est une réelle chance de trouver une solution à la crise qui se déroule dans la bande de Gaza. Le temps perdu (…) complique de plus en plus la situation", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse au Caire avec le président du Conseil italien, Matteo Renzi.
Selon un responsable palestinien à Ramallah, en Cisjordanie, une délégation palestinienne composée de représentants de l’OLP mais aussi de membres en exil du Hamas est attendue dans la journée au Caire. Elle ne devrait comprendre en revanche aucun représentant du Hamas ou du Djihad islamique vivant dans la bande de Gaza.
La trêve entrée en vigueur vendredi matin et qui était censée durer soixante-douze heures devait permettre des négociations indirectes sur une solution durable au conflit. Mais elle a volé en éclats moins de deux heures après avoir débuté.