"Je ne sais pas si c’est la journée où l’on avance ou l’on meurt, mais c’est un grand test pour voir si le processus avance ou pas", estime sous couvert de l’anonymat un diplomate occidental qui suit de près les discussions de Genève entre les délégations du gouvernement et de l’opposition syrienne, sous médiation de l’ONU.
"Nous sommes dans une impasse, je ne sais pas si nous en sortirons ou pas", ajoute ce diplomate.
"S’il ne parvient pas à un accord sur un agenda, je ne sais pas si Lakhdar Brahimi maintiendra une troisième session de discussions", ajoute-t-il.
Le médiateur des Nations unies rencontre dans la matinée successivement la délégation du gouvernement puis celle de l’opposition. Il cherche à tenir samedi une journée supplémentaire de pourparlers avant une pause et une troisième session de négociations.
Les commentaires des deux délégations laissent toutefois peu de place pour une telle perspective et il est possible que la session commencée lundi s’achève vendredi.

