Signe de l’émotion mêlée de tension régnant dans le pays, le cortège rassemblant Manuel Valls et les autres membres du gouvernement l’accompagnant à Nice a été hué à son arrivée, puis à son départ de la Promenade des Anglais, sous des cris "Assassins!", "Démission!".
A contrario, les membres des forces de l’ordre et des secours ont été longuement et chaleureusement applaudis sur la célèbre avenue de la côte d’Azur, où 84 personnes ont été tuées et plus de 300 blessées lors de la fête nationale jeudi, fauchées par le Tunisien Mohamed Lahouaiej-Bouhlel au volant d’un camion.
Des moyens supplémentaires avaient été mobilisés pour assurer la sécurité sur la promenade baignée de soleil, où se sont pressées des milliers de personnes.
Avant ce moment de recueillement marquant le troisième et dernier jour de deuil national, que François Hollande a observé au ministère de l’Intérieur, le chef de l’Etat a présidé un troisième Conseil de défense et de sécurité à l’Elysée depuis l’attentat. Il a invoqué une "obligation de dignité et de vérité" dans la "parole publique", en réponse aux attaques de l’opposition.
Avec AFP