Dakhla et Saint-Germain-en-laye signent une convention de coopération décentralisée
Une convention-cadre de coopération décentralisée a été signée mercredi soir à Versailles (région parisienne) entre la province de Oued Eddahab et la commune de Dakhla, d’une part, et le département des Yvelines et la commune de Saint-Germain-en-Laye d’autre part.
Aux termes des cet accord, les parties s’engagent à prendre en compte les objectifs du développement durable dans la conduite de leurs actions de coopération, à promouvoir la démocratie locale et la pertinence de l’échelon local comme levier de développement économique, de cohésion sociale et de lutte contre le changement climatique et à respecter les valeurs, les cultures, et les pratiques propres à chaque collectivité et à chaque territoire, en favorisant leur compréhension mutuelle, dans le cadre notamment de l’implication des jeunes dans leurs actions de coopération décentralisée.
En vue d’articuler leur coopération, les collectivités parties à cette convention-cadre ont convenu de structurer leur dialogue, de déployer leurs actions autour de l’enjeu du développement durable de la péninsule de Dakhla, de réduire et éliminer les sources de pollution diffuses, de maîtriser la consommation des ressources non-renouvelables et d’améliorer l’environnement et le cadre de vie des populations.
La définition et la mise à jour régulières du programme stratégique de coopération, à savoir la réalisation d’un diagnostic partagé sur les enjeux de développement durable, la définition et l’ajustement des objectifs spécifiques, la définition d’indicateurs de mesure de résultats et d’impacts de la coopération, et l’identification d’activités susceptibles de contribuer à l’atteinte des objectifs et leur mise en œuvre, sont placées sous la responsabilité d’un Comité de pilotage conjoint.
Cette convention-cadre de coopération décentralisée avait été proposée lors d’une rencontre tenue en mars 2016 à Dakhla. entre élus de Saint-Germain, des Yvelines et de Dakhla, qui avaient exprimé leur volonté de construire entre leurs collectivités des liens sans cesse plus étroits au bénéfice réciproque de leurs populations, dans le cadre d’une contribution commune aux enjeux de changement climatique.
La Ville de Saint-Germain-en-Laye entretient la mémoire des négociations historiques qui se sont tenues sur son territoire et qui ont conduit à l’indépendance du Maroc le 9 mars 1956. Le Département des Yvelines, quant à lui, recense une communauté marocaine forte de 33.000 personnes sur son territoire, soit plus de 2 pc de sa population, dont le département souhaite prendre en compte les préoccupations vis-à-vis du développement de leur pays d’origine.
De son côté, la péninsule de Dakhla entend valoriser ses atouts climatiques pour devenir un pôle d’attraction touristique majeur et accueille déjà une forte proportion de visiteurs d’origine française.
Cette convention a été signée, côté marocain, par le président du conseil provincial d’Oued Eddahab Sidi Ahmed Bekkar et le maire de la ville de Dakhla Sidi Sloh El Joumani, et du côté français, par le président du département des Yvelines Pierre Bédier et le maire de la ville de Saint-Germain-en-Laye Emmanuel Lamy.