Selon les médias locaux, les bombardiers étaient escortés par trois avions de combat F-16 Fighting Falcon de l’armée de l’air indonésienne, qui, aux côtés des Su-27 et Su-30 russes, forment l’épine dorsale de la flotte du pays.
Les bombardiers nucléaires B-52 ont été déployés à partir de la principale installation de l’armée de l’air américaine dans la région, la base aérienne d’Andersen à l’île de Guam, où des bombardiers armés nucléaires sont stationnés presque sans interruption depuis des décennies.
Alors que les B-52 avaient pris part à un exercice avec l’armée de Jakarta au-dessus du ciel indonésien en septembre 2021, ils n’avaient jamais réellement atterri sur une base aérienne du pays.
Ce déploiement s’inscrirait, selon les médias locaux, dans le cadre des exercices militaires « Cope West 23 », décrits comme des manoeuvres “d’entraînement tactique bilatéral” préparant les armées de l’air américaine et indonésienne à travailler ensemble en faveur d’une région pacifique de l’Indo-Pacifique.
Le déploiement de ces bombardiers intervient après que l’Indonésie a refusé d’héberger en permanence des avions militaires américains sur son territoire, alors qu’un nombre croissant de pays insulaires du Pacifique commencent à déployer des actifs américains de manière permanente.
Il a récemment été confirmé que les B-52 resteraient en déploiement permanent dans le nord de l’Australie, ce qui pourrait ouvrir la voie à des escales plus fréquentes en Indonésie.