Au total, dix sessions de pourparlers sont prévues lors du sommet à l’issue duquel les dirigeants publieront une déclaration soulignant les principaux points de leurs discussions, rapporte le groupe NHK qui gère les stations de radio et de télévision du service public japonais.
Les dirigeants des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada, du Japon, de l’Allemagne, de la France et de l’Italie devraient discuter notamment de l’adoption de « mesures commerciales punitives » contre la Chine.
Le Japon, pays hôte de ce sommet, espère que les pourparlers aboutiront à une vision commune quant à la position à adopter vis-à-vis de la deuxième économie mondiale, l’objectif étant de soustraire les chaînes d’approvisionnement cruciales de l’influence chinoise.
L’agenda du sommet prévoit également l’adoption de mesures pour contrer le non-respect des sanctions imposées à la Russie, les leaders du G7 voulant s’assurer que les sanctions contre Moscou ne sont pas contournées.
Les pays membres visent aussi le renforcement des sanctions contre Moscou avec des mesures portant sur le secteur énergétique russe et les exportations.
Par ailleurs, le choix de la ville de Hiroshima pour accueillir le sommet du G7 est hautement symbolique pour le Japon, qui veut renforcer son appel à l’abolition des armes nucléaires.
« Alors que les turbulences de la communauté internationale atteignent un niveau historique, je pense qu’il n’y a pas d’autre ville plus appropriée pour de telles discussions », avait expliqué le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, lui-même natif d’Hiroshima.
En outre ce sommet connaît une liste inhabituellement longue d’invités non membres du G7, comprenant les dirigeants de l’Inde, de la Corée du Sud, de l’Australie, du Brésil, du Vietnam, de l’Indonésie, des Comores et des Îles Cook. Il s’agirait, pour les analystes, d’une tentative du bloc de « resserrer les rangs tout en élargissant le cercle ».