"C’est une opération qui vise le démantèlement du campement de Grande-Synthe", a précisé à l’AFP une porte-parole de la préfecture du département du Nord.
Entre 500 et 800 migrants, essentiellement des Kurdes irakiens, campent dans cette ville du littoral, dans l’espoir de parvenir à se rendre en Grande-Bretagne.
"Il s’agit d’une opération de mise à l’abri", en application d’un décision de justice du 7 juin, a déclaré à l’AFP le sous-préfet de Dunkerque, Eric Etienne.
L’opération se déroule dans le calme, a-t-il précisé.
Sur place étaient présents une vingtaine d’agents de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), environ 200 membres des forces de l’ordre ainsi qu’une vingtaine de sapeurs pompiers et du personnel de la protection civile.
Les migrants qui souhaitent faire une demande d’asile en France vont être orientés vers des Centres d’accueil. Les autres, "qui ne s’inscrivent pas dans une démarche d’intégration sur le territoire national", seront "orientés vers les forces de police pour vérification des situations, notamment les majeurs isolés", a précisé le sous-préfet.
Ce dernier a rappelé la volonté du gouvernement d’éviter la constitution de "nouveaux points de fixation" devenant ensuite "des bidonvilles" sur le littoral de la mer du Nord.
Le camp de migrants de Grande-Synthe, déjà plusieurs fois évacué, est constitué à 95% de Kurdes irakiens, d’après les estimations des autorités.