Avec sa visite au musée Mohammed VI de Rabat, Gérald Darmanin s’offre une parenthèse culturelle
Le ministre français de l’Intérieur, chargé des Cultes, Gérald Darmanin, s’est rendu jeudi après-midi au musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, s’offrant ainsi une parenthèse culturelle. A son arrivé, le président de la Fondation des musées du Maroc, Mehdi Qotbi, était à son accueil. « J’entame ma visite au Maroc par la culture car je sais la place que SM le Roi lui a accordée », a déclaré le ministre.
« Je suis très heureux d’être au Maroc pour redire toute l’amitié qu’il y a entre nos deux pays », a déclaré M. Darmanin, saluant « le grand effort » mené par le Roi Mohammed VI « pour la culture et l’ouverture culturelle »
« C’est mon premier déplacement à l’international et en Afrique, il est pour le Maroc, un pays ami », a-t-il ajouté à l’issue d’une visite au musée au cours de laquelle il a parcouru deux expositions exceptionnelles: l’une consacrée à « Gharbaoui. L’envol des racines », l’un des précurseurs de la modernité marocaine, et l’autre retrace l’histoire de la peinture marocaine de Ben Ali R’bati à nos jours.
M. Darmanin a également indiqué être chargé par le président Emmanuel Macron pour dire aux responsables marocains que la collaboration entre Rabat et Paris « doit continuer à vivre malgré la crise pandémique qui handicape parfois les relations que deux pays frères peuvent avoir ».
Le ministre a par ailleurs rappelé que c’est sa deuxième visite au musée Mohammed VI de Rabat. En 2017, il avait visité l’exposition « Face à Picasso », en collaboration avec le musée Picasso de Paris.
Et de conclure: « Je suis heureux de venir au musée et de voir mon ami Mehdi Qotbi ».
Gérald Darmanin est arrivé jeudi après-midi à Rabat pour une visite de travail durant laquelle il aura des entretiens notamment avec son homologue Abdelouafi Laftif, le ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Taoufiq et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’Étranger, Nasser Bourita.