Rome a immédiatement critiqué cette décision, estimant que S&P semblait "contaminée" par des considérations politiques, et affirmant que son plan d’austérité porterait rapidement ses fruits. Dans un communiqué, le gouvernement de Silvio Berlusconi a fait valoir qu’il disposait d’une solide majorité au Parlement, qui a récemment adopté son plan d’austérité. Il a précisé que le gouvernement planchait sur des mesures de croissance et s’était engagé à équilibrer le budget d’ici 2013.
La semaine dernière, le Parlement italien a donné son feu vert définitif aux mesures d’austérité proposées par le gouvernement. La cure, qui repose sur des impôts plus élevés, une réforme des retraites et une réduction des dépenses, vise à réduire le déficit public de 54 milliards d’euros sur trois ans.