"Il y a neuf ans, la destruction du World Trade Center ( à New York) a mis au jour une menace qui ne respecte aucune limite à la dignité ou la décence", a affirmé le président américain dans une intervention à l’ouverture des débats de la 65ème session de l’Assemblée général de l’ONU, évoquant au passage des attentats qui ont secoué le monde entier, dont ceux de Casablanca en 2003. "Hommes, femmes et enfants ont été assassinés par des extrémistes de Casablanca à Londres, de Jalalabad à Jakarta", a rappelé, le président américain.
S’arrêtant sur la crise économique comme 2-eme principal challenge mondial, M. Obama a rappelé la débâcle financière de Wall Street qui entrainé l’effondrement des marchés mondiaux.
"Il y a deux ans, une crise financière à Wall Street a porté un coup dur à des familles américaines. Ces défis distincts (crise économique et terrorisme, NDLR )ont affecté les gens partout dans le monde", a dit le chef de l’exécutif US. "L’économie mondiale a été frappée de plein fouet à la suite de la crise financière, paralysant des marchés et compromettant des rêves de millions dans tous les continents ", a déploré Obama.
S’attardant sur le processus de paix au Proche Orient, Barack Obama a plaidé pour un appui international à ce processus et a exhorté Israël à prolonger le gel de la construction des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.
Si les membres de l’ONU soutiennent les efforts de paix au PO, "quand nous reviendrons ici l’année prochaine, nous pourrions avoir un accord qui nous mènera à accueillir un nouveau membre des Nations unies : un Etat de Palestine indépendant, vivant en paix avec Israël". Mais si les parties ne débouchent pas sur un accord, "les Palestiniens ne connaîtront jamais la fierté et la dignité qui viennent avec l’établissement de leur propre Etat", a averti le président américain.
Avec agence