Burqa: le Quai d’Orsay en démineur à l’étranger
Le ministère des Affaires étrangères a demandé à des diplomates d’étudier quelle serait la réaction des pays arabo-musulmans à l’adoption d’une loi interdisant le port de la burqa en France
« Le problème, souligne un diplomate, c’est que dans cet exercice de diplomatie d’influence, nous ne pouvons pas compter sur nos think tank pour faire passer des messages aux groupes islamistes avec lesquels nous n’avons pas de relations, contrairement aux Britanniques ou aux Suisses par exemple ».
Selon ce diplomate, si la Suisse s’est plutôt bien sortie de l’affaire des minarets, c’est en partie grâce aux messages transmis par des universitaires ou d’autres spécialistes auprès de relais dans les opinions musulmanes.
Mais en France, pas question d’utiliser d’anciens diplomates pour approcher le Hamas par exemple. Les Britanniques eux ne s’en privent pas. Ils sont – c’est vrai – beaucoup plus pragmatiques que nous….