Football – Coupe de France: Monaco a le dernier mot

Au terme d’un match riche en rebondissements, Monaco s’est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de France en s’imposant face à Sochaux (4-3). Après une égalisation signée Pino dans les arrêts de jeu, c’est Maazou qui a offert la qualification au club de la Principauté en prolongation.

Football - Coupe de France: Monaco a le dernier mot
MONACO – SOCHAUX : 4-3
Buts : Puygrenier (34e), Haruna (37e), Pino (90e+4) et Maazou (95e) pour Monaco – Boudebouz (29e), Dalmat (48e) et Brown (70e) pour Sochaux

Ils n’étaient pas nombreux mais ont eu droit à un superbe spectacle. Les rares spectateurs du stade Louis-II ont dû se croire en Angleterre le temps de ce superbe quart de finale de Coupe de France entre Monaco et Sochaux. Moribondes en championnat, les deux équipes misaient sur cette compétition pour pimenter leur fin de saison et se sont livré une intense bataille ponctuée de superbes buts. Mieux armés, les Monégasques s’imposent au terme de la prolongation (4-3) et rejoignent le PSG et Quevilly dans le dernier carré. Monégasques et Sochaliens affichaient pourtant les mêmes soucis offensifs avant ce rendez-vous capital. Les premiers comme les seconds n’avaient inscrit que deux buts lors de leurs six dernières rencontres.

Si Maazou, auteur des deux dernières réalisations de l’ASM, n’a pas débuté le match, son homologue doubiste Boudebouz a, lui, confirmé son importance pour l’attaque du FCSM. Alors que son équipe est sérieusement dominée en première période, le milieu de terrain âgé de 20 ans ouvre le score d’un fantastique lob de 50 mètres (0-1, 29e). Entreprenants et à l’aise dans le jeu, les joueurs de la Principauté paient cher une petite mésentente entre Puygrenier et Ruffier, auteur d’un dégagement raté. Cependant, ils réagissent immédiatement et se montrent plus tranchants dans la surface adverse. Nenê trouve le poteau de Richert (30e) puis, sur coup franc, dépose le ballon sur la tête de Puygrenier qui se rachète et égalise (1-1, 34e). Survoltés et profitant des errances et de la passivité de la défense sochalienne, les hommes de Guy Lacombe prennent même l’avantage grâce à une sublime volée signée Haruna (2-1, 38e).

Sochaux manque de maîtrise

Sochaux prend l’eau et Gillot doit réorganiser ses troupes avant la pause. Il sort Carlao, blessé, pour lancer Maurice-Belay (43e). Le coach doubiste joue là une première carte intelligente puisque son équipe se reprend au milieu et Dalmat, replacé dans l’axe, égalise juste après la reprise en perforant le bloc adverse (2-2, 48e). La rencontre change alors complètement de physionomie. Le ballon file d’une surface à l’autre mais les Monégasques manquent de liant et lucidité pendant que leurs adversaires jouent court et prennent régulièrement de vitesse une arrière-garde azuréenne dépassée. Dalmat et Brown combinent sur la droite et l’attaquant nigerian s’en va battre le peu inspiré Ruffier d’un puissant tir à ras de terre (2-3, 72e).

Monaco se retrouve dos au mur et Guy Lacombe met en place un redoutable quatuor offensif avec le Nigerian Maazou et le Colombien Pino aux côtés des habituels Park et Nenê. Les attaquants de l’ASM tardent à se trouver mais arrachent la prolongation en profitant des prises de risques sochaliennes. Les Lionceaux négocient mal un contre très dangereux et libèrent, du même coup, les espaces pour leurs adversaires et Pino égalise au bout du temps additionnel (3-3, 90e+4). Très peu utilisé cette saison, le Colombien est relancé, son équipe également. Elle inscrit rapidement un nouveau but par Maazou après un bon travail de Pino (4-3) et peut poursuivre son joli parcours.

LA DECLA : Guy Lacombe (entraîneur de Monaco)

"C’est un match de Coupe. On a vu une bonne équipe de Monaco en première période. On est pris sur le seul tir de Sochaux. 2-0 pour nous à la mi-temps, ça aurait été plus juste. Ensuite, ils sont revenus en sachant qu’ils n’avait rien à perdre. Je ne sais pas si on a arrêté de jouer ou si Sochaux s’est réveillé. En tout cas, ils ont marqué. Mentalement, on a été fragilisé. Tout le monde croyait que c’était cuit à 3-2. Mais les garçons ont été forts mentalement. C’est quelque chose que le groupe devait vivre. Un groupe se forge dans ces moment-là. C’est bien pour l’avenir. C’est vrai qu’on a eu de la chance et de la réussite. Car Sochaux a été coriace. L’objectif? C’est de passer en finale."

Eurosport – Damien DORSO

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