Maître incontesté des super-productions hollywoodiennes truffées d’effets spéciaux ébouriffants, le producteur comblé de Matrix et du Seigneur des Agneaux, Barrie Osborne, s’est lancé un nouveau défi de taille : réaliser une fresque grandiose sur le prophète Muhammad, aux sources de sa naissance jusqu’à sa mort.
Sur les traces de Cecil B DeMille, ce peplum ambitieux qui retracera la genèse de l’islam l’est à la fois par le budget pharaonique qui lui sera alloué – 150 millions de dollars – et par le but suprême qu’il se fixe : créer un pont entre les cultures, dans un monde miné par la peur de l’islam et de l’islamisation.
Un noble dessein porté haut par Barrie Ostborne : « Une production épique internationale dont le but serait de rapprocher les cultures. Le film enseignera aux gens le sens véritable de l’Islam » déclare-t-il.
Respectueux de la non-incarnation du Prophète, ce dernier contournera ce qui semble être un écueil visuel majeur en s’attachant à mettre en lumière l’humanité, méconnue, qui a animé la grande figure de la troisième religion du Livre.
Un casting qui offrira des rôles clés à des acteurs musulmans anglophones, la production s’adjoignant les conseils du Sheikh Yusuf Al-Qaradawi, chargé de superviser le tournage prévu en 2011, l’aspiration est bien celle de réhabiliter l’histoire d’un homme et d’une religion sans en altérer ou en dévoyer la véracité, comme il est trop souvent d’usage de le faire.
Source Oumma