"Les Tunisiens sont inquiets, car ils savent que ces partis sont spécialistes du double langage", a développé Yadh Ben Achour. Mais, a-t-il poursuivi, "il n’y a pas de démocratie pour les ennemis de la démocratie, il n’y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté".
Quant à l’ancien parti présidentiel, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), qui a été dissout suite à la révolution, il a, selon Yadh Ben Achour, "une responsabilité" dans "le délabrement" du système politique tunisien, et à ce titre, sera écarté des élections.