"J’espère que la Gironde va faire en sorte qu’il y ait d’autres appels", a affirmé Ludovic Freygefond d’un air entendu, lors d’un point de presse, sans vouloir dire quels autres départements pourraient suivre.
L’appel "La Gironde pour DSK" (http://lagirondepourdsk.fr), pour lequel Dominique Strauss-Kahn n’a pas été consulté, repose largement sur le constat des "problèmes budgétaires qui mettent à mal notre modèle social", et suggère la mise en place "d’un nouveau modèle de croissance durable et solidaire", une orientation économique qui est la spécialité de l’actuel directeur général du Fonds monétaire international (FMI).
DSK "est l’homme de la situation" a martelé Matthias Fekl, vice-président de la région Aquitaine et élu du Lot-et-Garonne, insistant sur la "connaissance de la banlieue" de l’ancien député-maire de Sarcelles (Val d’Oise), et ajoutant : "Etre de gauche, c’est améliorer la vie des gens qui souffrent et c’est ce que DSK a fait toute sa vie".
L’appel, qui avait reçu 38 signatures enregistrées vendredi à la mi-journée, ménage dans sa présentation la première secrétaire Martine Aubry, créditée d’avoir "impulsé un important travail de fond" récemment au PS.