"Le RCD a décidé de suspendre ses activités parlementaires jusqu’à ce que les conditions d’une transmission fidèle des interventions des députés soient garanties", précise le communiqué.
"Depuis le mois de janvier 2011, le pays a connu des émeutes ayant engendré des morts et de nombreux blessés. Des personnes désespérées se sont immolées, des manifestations pacifiques sont régulièrement réprimées et interdites, les médias publics ou inféodés au pouvoir s’adonnent en toute impunité au lynchage raciste et à la diffamation éhontée de l’opposition. Les parlementaires sont agressés par les services de sécurité et le 05 mars 2011, l’irréparable a failli se produire quand le président du RCD, également député, s’est vu asséner un coup de couteau devant des dizaines de policiers imperturbables (à) Le parlement n’a ni vu ni entendu ces drames", précise le parti de l’opposition dans ce communiqué relayé par les médias algériens.
Le parti qui dispose de 19 députés et deux sénateurs, ajoute que "le combat est plus que jamais inscrit dans la rue, il est relayé par les internautes et les rares médias qui continuent, malgré les entraves et les menaces, à éclairer l’opinion publique avec un courage et une compétence qui les honorent".
Le communiqué souligne que "le RCD a accepté de siéger au Parlement, malgré les fraudes électorales, pour porter devant l’opinion nationale et internationale les revendications des citoyens et dénoncer une gestion politique et économique marquée par l’arbitraire et la corruption".