Au cours de cette rencontre, Mme Bensalah-Chaqroun a mis en exergue le potentiel d’affaires dont pourraient profiter les opérateurs économiques des deux bords de l’Atlantique, mais qui reste insuffisamment exploité. La présidente de la CGEM a exhorté les entreprises américaines à faire du Maroc un hub de production et d’exportation régional, grâce aux nombreux accords de libre-échange signés avec des pays du pourtour méditerranéen mais également grâce au “statut avancé” dont il bénéficie vis-à-vis de l’Europe.
La CGEM s’apprête à signer, en janvier prochain, un accord de coopération et de partenariat avec la US Chamber of Commerce.
Par ailleurs, Mme Bensalah-Chaqroun a appelé les opérateurs marocains à mieux profiter de l’accord de libre-échange existant entre le Maroc et les Etats-Unis, en s’adaptant notamment aux spécificités normatives et commerciales de ce marché de 316 millions d’habitants.
L’accord de libre échange Maroc-USA
L’accord de libre échange avec les États Unis est entré en vigueur en janvier 2006. En 2005, nous avions un déficit commercial avec les USA de 3,17 milliards de dirhams. En 2011 ce déficit a atteint 18,2 milliards. Nos exportations n’ont augmenté que de 3,5 milliard de dirhams lorsque nos importations depuis les États-Unis ont augmenté de 20 milliards de dirhams.
Les investissements américains au Maroc de 2000 à 2010
Sur environ 10 années, les investissements directs étrangers américains ont atteint la somme de 7 milliards de dirhams, soit moins de 3% du total des IDE. Le total des IDE étant de 250 milliards de dirhams environ. Les IDE de France représentent pour la même période environ 50% et l’Espagne 17%.