La police et l’armée se déploient en banlieue de Tunis après des violences

La police et l’armée étaient déployées mercredi dans un quartier de la Manouba, en banlieue de Tunis, pour prévenir toute nouvelle flambée de violence après les affrontements nocturnes avec des salafistes.

"Il y a un grand renfort de sécurité, de la garde nationale, de l’armée sur place pour prévenir toutes représailles" de la mouvance islamiste radicale, a indiqué Khaled Tarrouche, porte-parole du ministère.

Il a assuré que les forces de sécurité utiliseront "tous les outils permis par la loi" en cas de nouvelles violences, laissant entendre que des balles réelles seront utilisées en cas d’affrontements.

Des militants salafistes jihadistes présumés ont attaqué mardi soir deux postes de la garde nationale –l’équivalent de la gendarmerie– après l’arrestation de l’un des leurs, blessant deux agents. Les forces de l’ordre ont répliqué, tuant par balle un des assaillants.

Ces violences sont les plus graves affrontements impliquant la mouvance salafiste depuis l’attaque le 14 septembre dernier de l’ambassade des Etats-Unis.

Le gouvernement, dominé par le parti islamiste Ennahda, est accusé par l’opposition de faire preuve de laxisme face aux salafistes jihadistes, une branche rigoriste de l’islam sunnite responsable de nombreux coups d’éclats, certains sanglants, depuis la révolution de 2011.

Après l’attaque de l’ambassade américaine par des militants de ces groupuscules (quatre morts parmi les assaillants), les autorités ont assuré être déterminées à lutter contre les militants violents de cette mouvance.

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