"Le peuple syrien saigne et attend de la communauté internationale qu’elle agisse", a affirmé M. Seyda, dénonçant "le massacre des Syriens et la destruction systématique de nos villes et de nos villages".
Il a affirmé que les Syriens "ont le sentiment d’avoir été laissés seuls face à leur destin et que le monde entier s’est entendu pour ne rien faire".
"Qu’attend la communauté internationale? Est-ce que l’objectif est de morceler la Syrie?", s’est encore demandé M. Seyda.
Il a averti que "si les massacres sauvages du régime se poursuivent, et que le communauté internationale persiste dans son attitude négative et incompréhensible", cela ne pouvait qu’encourager "les courants extrémistes".
Le discours de M. Seyda intervient alors le CNS, jusque là considéré comme la principale coalition de l’opposition visant à renverser le régime du président Bachar Al-Assad, est la cible de virulentes critiques de l’administration américaine.
La secrétaire d’Etat Hillary Clinton l’a publiquement désavoué la semaine dernière, estimant qu’il ne pouvait "plus être considéré comme le dirigeant visible de l’opposition", et a plaidé pour une nouvelle opposition "plus large", incluant des "Syriens de l’intérieur".
Le CNS a entamé dimanche à Doha une réunion visant à sa restructuration, et s’est élargi lundi à de nouveaux groupes de l’opposition.