Ces violences sont intervenues au lendemain d’un nouvel appel des monarchies du Golfe à un transfert pacifique du pouvoir en Syrie face à l’intransigeance du régime dans un conflit qui ne cesse de s’aggraver avec un bilan record en 17 mois de 5.000 victimes pour le seul mois d’août.
Face à l’incapacité de la communauté internationale à faire cesser les violences qui ont fait plus de 26.000 morts, en majorité des civils, depuis le début de la révolte en mars 2011, Lakhdar Brahimi, attendu "bientô t" à Damas, selon les autorités, a affirmé que sa mission était "presque impossible".
M. Brahimi a remplacé en tant que médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan qui a démissionné le 2 août après l’échec de ses efforts pour un règlement du conflit en Syrie en invoquant notamment un manque de soutien des grandes puissances.
L’ancien chef de la diplomatie algérienne a indiqué, sur la BBC, "craindre cette lourde responsabilité". "Les gens disent déjà ‘des gens meurent et que faites vous’?", a-t-il ajouté estimant que sa mission était "presque impossible".
Lundi matin, 18 personnes qui s’étaient réfugiées dans un immeuble ont été tuées dans le bombardement mené par un avion de combat dans la localité d’al-Bab, près d’Alep (nord), a annoncé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).