Le tribunal militaire de Tunis a également condamné le général Ali Seriati, ancien chef de la sécurité présidentielle à 20 ans de réclusion, et deux ex-ministres de l’Intérieur, Rafik Belhaj Kacem, à 15 ans, et Ahmed Friaa, qui bénéficie, lui, d’un non-lieu.
Au total, dix des 43 prévenus ont été acquittés. Outre Ben Ali, qui est le seul à écoper de la perpétuité, les autres peines s’étalent entre cinq et vingt ans de prison, a indiqué à la presse une source au sein de la justice militaire.
Les accusés étaient jugés pour leur rôle dans la mort d’une quarantaine de manifestants et les blessures de 97 autres dans le gouvernorat de Tunis et dans d’autres villes du nord du pays comme Bizerte et Nabeul.
Au total, plus de 300 personnes ont trouvé la mort lors du soulèvement populaire déclenché le 17 décembre 2010 et ayant abouti le 14 janvier 2011 à la fuite de M. Ben Ali vers l’Arabie Saoudite.