Une soixantaine de tweets ont relayé une rumeur de liaison entre Anne Hidalgo et le président français, allant même jusqu’à évoquer un enfant caché entre les deux personnalités politiques. Par la voix de son avocat, Anne Hidalgo a adressé une mise en demeure à Twitter le 23 juin dernier afin que les 65 tweets en question soient effacés.
@DebbieGoudy1 a ainsi reçu une lettre de Twitter l’informant du courrier reçu par Me Baudelot, avocat d’Anne Hidalgo. Elle confie à Rue89 qu’elle n’a aucune intention d’effacer son tweet. "Je ne pensais pas qu’un simple tweet pouvait prendre de telles proportions. Je suis sourtout choquée par le principe de nous mettre dans une liste comme ça!"
Elle ajoute: "J’ai pris contact avec d’autres utilisateurs cités dans la liste et personne ne prend vraiment la menace au sérieux. La mise en demeure s’adresse davantage à Twitter, qui pourrait supprimer nos comptes ou nos tweets, qu’à nous directement".
Plutôt que d’apaiser la rumeur, la mise en demeure d’Anne Hidalgo n’a fait que raviver les suspicions. Pas sûre que l’adjointe au maire de Paris s’y soit pris de la meilleure façon pour mettre fin à ce qu’elle considère comme de la calomnie.