Jeudi, l’armée a attaqué Douma, près de Damas, et bombardé des localités des province de Homs (centre), Idleb (nord-ouest), Alep (nord) et Deraa (sud), tuant 18 civils, dont trois enfants, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
L’envoyé des Nations Unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan, a annoncé, devant l’assemblée générale de l’ONU à New York, que Damas l’avait informé d’un "retrait partiel" de ses troupes de trois villes – Idleb, Deraa et Zabadani (près de Damas). Kofi Annan a aussi répété que les hostilités devaient cesser au plus tard le 12 avril.
A une semaine de cette échéance, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté jeudi à l’unanimité une déclaration demandant à Damas de respecter ce délai pour cesser ses principales opérations militaires le 10 avril et à l’opposition syrienne de faire de même au plus tard 48 heures plus tard.