L’ancien président est jugé depuis le 3 août pour son implication présumée dans des ordres de tirer sur la foule durant les événements de janvier-février 2011, qui ont fait officiellement environ 850 morts. Il est passible de la peine de mort, requise par le procureur, s’il est reconnu coupable.
Son ancien ministre de l’Intérieur Habib el-Adly et six de ses collaborateurs, eux aussi accusés d’être impliqués dans le meurtre de manifestants, sont jugés en même temps.
Mais M. Moubarak est aussi jugé pour corruption, tout comme ses fils Alaa et Gamal ainsi que l’homme d’affaires en fuite Hussein Salem.