Algérie: Mehdi Abbas Allalou candidat à l’élection présidentielle de 2014
Le président du Parti des centristes algériens (PCA), Mehdi Abbas Allalou, a annoncé, lundi à Alger, sa candidature à la prochaine élection présidentielle, prévue en principe en avril 2014, emboîtant le pas à d’autres personnalités ayant affiché l’intention de briguer la magistrature suprême.
Le chef du PCA, qui a échappé à deux tentatives d’assassinat durant "la décennie noire" en Algérie, s’est engagé, entre autres, à "unir les rangs du peuple, à œuvrer pour la prospérité et la justice sociale ainsi qu’à mettre fin à la dépendance de l’économie algérienne" à la manne pétrolière.
Plusieurs personnalités politiques avaient annoncé leurs candidatures à ce scrutin, à leur tête le chef du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, l’ancien Premier ministre Ahmed Benbitour et l’écrivain Yasmina Khadra, tous animés par l’ambition de faire bouger les choses, même si les connaisseurs ne misent pas sur leurs chances de succès en l’absence de garanties sur la transparence, comme l’ont exigé récemment d’importantes composantes de l’opposition.
Au pouvoir depuis 1999, le président Abdelaziz Bouteflika, victime d’un mini-AVC fin avril dernier suivi d’une hospitalisation de près de trois mois en France, ne s’est pas encore prononcé s’il va se présenter à sa propre succession lors de la prochaine élection présidentielle.
Plusieurs formations ont exprimé clairement leur soutien à un quatrième mandat du chef de l’Etat, en particulier les deux premières forces parlementaires du pays, le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), présentées par les observateurs locaux comme des "machines électorales".